BIOGRAPHIE

BIOGRAPHIE

Malik Soarès est Auteur, compositeur et interprète, il développe une démarche musicale et scénique originale en mêlant différentes disciplines artistiques à ces créations musicales.

  • Pendant la saison 2020/2021, il créera QUASAR, un spectacle pluridisciplinaire pour 3 musiciens, 1 danseur, 1  acteur, 2 vidéastes et 12 enfants placés en foyer et familles d’accueil.
  • En 2016, « Straight to the Moon », un spectacle associant musique et vidéo live en mapping.
  • En 2012, il crée « Ce(ux) que nous sommes », performance pluridisciplinaire pour six interprètes.

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De 2007 à aujourd’hui, il a collaboré avec :

• L’auteur Lilian Lloyd,
• Les chorégraphes Christian et François Ben Aïm pour le spectacle « You’re a Bird Now! » ainsi que pour des formes artistiques improvisées ;
• Le chorégraphe Hamid Ben Mahi pour les laboratoires
et les Rencontres improbables
• La compagnie Auboise Solentiname pour le spectacle
jeune public « Ulysse l’Odyssée »
• Les acteurs du Théâtre du Soleil                                           • Le Collectif 12 pour la création « Les Mutants ». Il a composé et assumé la coordination musicale pour ce projet interprété par quinze adolescents.
• En 2016, il créé un duo avec le chorégraphe Babacar
Cissé : « Je suis fait de la matière de mes rêves ».
• En 2018, il compose et joue pour la pièce « Listen
to Me » (librement inspirée de l’auteur Raymond Carver)
pour la compagnie de danse Sophie Boquet.

  • En 2018, il est lauréat du prix de la Fondation Cognacq-Jay 2018 pour son projet QUASAR.
  • En 2019, il est lauréat de la bourse d’écriture 2019/2020 de la Fondation Beaumarchais SACD dans la catégorie Lyrique / spectacle musical.
  • En 2020, il est lauréat de l’appel à projet « Le réel enjeu » porté par les Théâtres: Jean Vilar de Vitry sur seine; Le 140 de Bruxelles;  L’ancre de Charleroi; Le théâtre des Doms de Avignon, La Renaissance de Mondeville; Le théâtre de la Cité de Marseille, Le Forum Jacques Prévert de Carros.

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« Pendant la saison 2018-2019, il a créé le projet »
Quasar « , un cycle de recherche et création avec des enfants placés en foyers et familles d’accueil. Ce projet donnera lieu à un film documentaire qui sortira en 2022 et à un spectacle pluridisciplinaire qui a été créé pendant la saison 2020/2021. »

• « Malik Soarès est également intervenu au centre »
« pénitencier de Bois-d’Arcy, la maison d’arrêt de la Santé et auprès du centre de formation pour éducateurs spécialisés (INFA). »
« À l’invitation du chercheur en sciences sociales Pierre-Emmanuel Sorignet, il a donné des conférences à l’université de Lausanne sur l’accès à la culture pour les enfants placés. »

• « En 2020, Malik Soarès a composer et interprétera les musiques de l’exposition « Looking for Walden » du photographe Dan Ramaën dans le cadre de sa carte blanche à la scène nationale de Saint-Quentin-en-« 
« Yvelines. »

Malik Soarès prépare un livre qui sortira en mars 2022 chez la maison d’édition Actes Sud. 

Portrait par Claude Rambaud – Journaliste

« Malik Soarès est un musicien assis. Pas seulement parce qu’il caresse une guitare lap-steel allongée sur ses cuisses. Il est assis comme un conteur dans l’alcôve de la nuit, comme un rêveur qui nous invite dans sa chambre sous les toits, comme un trimardeur devant son feu…

Pas d’excitation, pas de frime, pas d’effets de manche – c’est la hampe de ses guitares qui tient le manche. Il est assis là, comme sous l’arbre d’une fable, amarré dans la musique, ancré dans le chant qui sourd directement du ventre, ce noyau de l’émotion.

On ne peut pas échapper au tête-à-tête auquel il nous convie. Intense. Concentré. Tendu. Un moment qui tient sur un fil. Fragile. Puissant parce que fragile. Il nous offre cette faveur d’une émotion brute, ni jolie ni aimable, sans filtre confortable, devenue rare et précieuse dans le vacarme continu qui nous abrutit.

Sa musique est faite toute à la main, tout au coeur, juste avec des guitares en bois et une voix frottée de grattures d’écorce. A l’ancienne. On entend quelque chose qui vient du blues de jadis bien sûr, des empreintes de ces musiciens vagabonds qui accrochaient chaque matin leur survie aux cordes de leur voix et de leur guitare.

Ce n’est pas seulement affaire de bottleneck, de rythme ternaire ou de gamme pentatonique mineure… Mais bien plus une sensibilité, une tranquille urgence par laquelle Malik nous maraboute : « Un sentiment, tout un ensemble d’émotions et d’attitudes […] : un mélange tourbillonnant de peur, de désespoir, de fureur, de chagrin d’amour, d’agitation extrême, de sexualité débridée et d’obstination à durer contre vents et marées et à chanter la chanson douce-amère de cette survivance », comme l’écrivain et musicien Adam Gussow évoque le blues. »